Lieu |
Lac de Joux |
Parcours/détail |
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Heure de Départ |
05.07.2014 15:55:06 |
Catégorie |
Course |
Infos course |
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Distance |
12.61 kilomètres |
Dénivelé + |
21.3 mètres |
Dénivelé - |
-21.1 mètres |
Durée Totale |
00:55:14 |
Activité |
00:55:14 |
Pause |
00:00:00 |
Allure Moy. |
00:04:22 min/km |
Allure Max. |
00:03:40 min/km |
Allure Min. |
00:05:33 min/km |
Météo |
23 °C |
FC Moy. |
162 BPM |
FC Max. |
178 BPM |
Equipement |
Asics - Gel DS Racer 10 (249km)Garmin - Forerunner 620 (1540km) |
Résultats |
M50 : 3ème/59 |
Overall H : 32ème/293 |
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%class: 5% - %tps : +7% |
%class: 11% - %tps : +18% |
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otes |
Classé 3ème, catégorie vétérans 2 |
Intermédiaires |
Distance (km) |
Durée Totale |
Temps Intermédiaire |
Allure Intermédiaire |
Vitesse Intermédiaire |
Modification dénivelé (m) |
1.00 |
00:04:06 |
00:04:06 |
00:04:06 |
14.6 |
5.35 |
2.00 |
00:08:19 |
00:04:12 |
00:04:13 |
14.2 |
-4.34 |
3.00 |
00:12:39 |
00:04:20 |
00:04:21 |
13.8 |
7.62 |
4.00 |
00:17:05 |
00:04:25 |
00:04:26 |
13.6 |
-30.79 |
5.00 |
00:21:26 |
00:04:20 |
00:04:21 |
13.8 |
35.09 |
6.00 |
00:25:47 |
00:04:21 |
00:04:22 |
13.8 |
18.01 |
7.00 |
00:30:15 |
00:04:28 |
00:04:28 |
13.4 |
-31.37 |
8.00 |
00:34:39 |
00:04:24 |
00:04:24 |
13.6 |
71.86 |
9.00 |
00:39:00 |
00:04:20 |
00:04:21 |
13.8 |
55.63 |
10.00 |
00:43:33 |
00:04:32 |
00:04:32 |
13.2 |
-24.14 |
11.00 |
00:48:04 |
00:04:31 |
00:04:31 |
13.3 |
-50.90 |
12.00 |
00:52:35 |
00:04:31 |
00:04:31 |
13.3 |
-25.52 |
12.61 |
00:55:14 |
00:02:38 |
00:04:21 |
13.8 |
18.50 |
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C'est ma 2ème participation au tour du Lac de Joux qui en est à sa 3ème édition. En 2012, j'y avais un peu à ma surprise frôlé le podium en terminant 4ème de la catégorie M40, mais il faut dire que la participation était réduite (42 classés), la course étant toute jeune. En 2013, la compétition tombait le même jour qu'une course du Trophée lausannois, et j'avais du faire l'impasse.
Cette année en 2014, je n'avais pas mis le tour du Lac à mon programme, ayant notamment planifié une période de repos après 4 week-ends de compétition de suite en juin. Le hasard (ou le destin) en a voulu autrement, puisque Linda a gagné lors d'une tombola une invitation à la course et nous avons donc décidé d'y participer, mais plus pour profiter du superbe cadre que pour y faire un temps ou un résultat.
Quelques jours avant la course, je scrute comme je le fais habituellement la liste de départ et y retrouve très peu de noms connus. Par curiosité, je regarde, comme le permet le site de Datasport, les autres résultats des participants et constate assez vite que la plupart des inscrits a scoré des temps supérieurs aux miens. Une analyse plus poussée montre qu'il y a deux inscrits bien plus forts que moi et 3 à 5 d'un niveau équivalent. J'entrevois donc une petite chance de podium, mais cette 3ème place sera très disputée. Je mémorise les dossards de mes concurrents directs.
Le jour de la course, nous nous rendons en voiture au Sentier, où se trouve l'arrivée de la course. Il a plu la veille et la température est moins élevée que lors de mes compétitions précédentes (Romanel, Lutry), néanmoins quand le soleil perce les nuages, il réchauffe vite. Un petit vent est aussi présent - il rafraîchit l'atmosphère, mais nous l'aurons de face sur tout le parcours. Nous allons chercher nos dossards.
Nous prenons le petit train Travys de 14h50 qui relie le Sentier au Pont, où se trouve le départ de la course. Le train est bondé et nous voyagerons debout - la participation a bien augmenté depuis la 1ère édition. Arrivé au Pont, je pars m'échauffer et termine par quelques lignes droites sur la route principale, qui est encore ouverte au trafic automobile.
J'y croise l'ami Max qui a troqué ses baskets pour un objectif et a pris un partie des photos qui illustrent ce CR (les autres sont de Anna Vasalaki) . Merci Max ! J'identifie deux des concurrents dont j'ai mémorisé les numéros de dossard, afin d'éventuellement les repérer sur le parcours. Les deux cadors de ma catégorie sont aussi bien présents, ils finiront aux deux premiers rangs.
A 15h55 piles le départ est donné. En 2012, le départ avait été retardé, et un problème de synchro entre le starter et le chrono avait fait que les temps officiels étaient de deux minutes inférieurs aux temps réels.
Je me suis mis tout à l'avant du peloton, mais comme à chaque course, le départ est très rapide et je me fais dépasser de tous côtés. Je n'ai pas la moindre idée d'où sont les adversaires que j'ai identifiés...
La parcours du demi tour de Lac peut-être résumé en 4 sections :
- du départ au 1er km, sur la route cantonale, large et goudronnée
- du 1er au 9ème km, sur du chemin de gravier qui longe le lac, avec pas mal de changements de direction, que ce soit pour épouser le rivage ou pour pour éviter des constructions ou des propriétés.
- du 9ème au 11ème km sur des passerelles en bois qui franchissent une zone plus ou moins marécageuse
- du 11ème km à l'arrivée (12.6km) sur des chemins vicinaux qui quittent le bord du lac pour mener au centre sportif de la vallée de Joux.
Le parcours est complètement plat et offre de superbes points de vue sur le lac.
Après un premier km bouclé un peu trop rapidement (4'06), je me force à me modérer car il y a plus de 12 km à parcourir et je me souviens avoir pas mal souffert sur la fin en 2012. Je commence à dépasser des groupes de coureurs partis trop vite. Un concurrent plus jeune me dépasse et je suis son train, en profitant de m'abriter derrière lui pour échapper au vent de face.
Au 2ème km, un coureur nous rattrape et passe devant moi. Son porte dossard qui a tourné autour de sa taille et il affiche donc son dossard dans le dos. Je jette un coup d’œil à son numéro- 466 - c'est un de ceux que j'avais mémorisé ! La course prend alors pour moi une toute autre tournure et devient très simple : s'il reste devant moi, c'en est fini de mes chances de podium. Je décide donc de m'accrocher derrière lui le plus longtemps possible, même si je dois le payer à la fin. Nous dépassons le jeune qui j'avais suivi; l'allure devient plus rapide, mais tenable.
Au 4ème km se trouve le premier ravitaillement. A ma grande surprise, mon adversaire s'y arrête alors que j'effectue un ravitaillement volant. C'est maintenant moi qui suis devant et lui qui "contrôle". J'hésite à ralentir pour le laisser reprendre les devants, mais finalement j'opte pour la fuite en avant, en poursuivant au même rythme - peut-être qu'il est déjà dans le rouge et c'est pourquoi il s'est arrêté au ravito...
Je jette de fréquents coups d'oeil en arrière et vois que le T-Shirt clair de mon concurrent dossard 466 est toujours derrière moi, mais j'ai creusé un écart de quelques mètres. Je sais maintenant que ce ne sera pas une sinécure, il faut que je tienne jusqu'au bout - mais j'ai mon objectif très concret qui me motive !
J'inaugure lors de cette course les nouvelles couleurs du Footing Club.
La course progresse, je tiens bien le rythme et remonte quelques coureurs, mais il devient de plus en plus difficile de reprendre du terrain au fur et à mesure que la course avance.
J'ai la surprise vers le 7ème km de dépasser Lluis, un collègue du Footing, qui normalement me met plusieurs minutes. Je l'incite à me suivre, mais après quelques centaines de mètres, le bruit de sa foulée s'éloignera.
Au 8ème km, j'entends des pas qui s'approchent et un coureur me dépasse, mais heureusement c'était un "jeune", le T-Shirt vert que l'on voit juste derrière moi sur la première photo de la course ci-dessus - il continuera à me prendre des secondes, mais pas tellement, car je l'aurai en ligne de mire jusqu'à l'arrivée.
En arrivant dans le secteur des passerelles, au 9ème km, je jette un coup d'oeil derrière moi et constate que j'ai une belle avance sur le concurrent suivant et à moins d'une grosse faiblesse de ma part, je ne devrai plus être dépassé. J'ai en point de mire un coureur, mais la distance qui nous sépare ne diminue que très lentement.
Au 10ème km, je décide malgré mon avance de relancer et mon organisme suit ! En dépit de cette accélération, je ne parviendra pas, pour 4 secondes, à reprendre le concurrent devant moi. Quand au coureur qui me suivait, il finira à près d'une minute, j'avais une belle marge.
A mon passage à l'arrivée, le speaker annonce "Alain Berguerand - médaille de bronze !" et je me retrouve sur un petit nuage, je ne sens pas la moindre fatigue, mon premier podium sur une grande course !
J'avais déjà fini 3ème au Challenge Bambi et à la course des castors, mais c'était avec moins de 30 participants, ici il y en avait 60. Je suis vraiment content de m'être fait violence pour crocher derrière mon adversaire au 2ème km, car cela a payé. En plus, j'améliore de 3 minutes mon temps de 2012.
Mon podium implique qu'il nous faudra rester pour la remise des prix, qui aura lieu dans près de 2 heures, car il faut attendre que les coureurs du tour complet soient arrivés. Nous allons donc rapidement nous doucher (le luxe d'être dans les premiers) et manger une morce dans un resto avant de participer à la cérémonie. Avant que je ne monte sur le podium, le speaker Christian Perler qui me connaît bien me demande hors micro si c'est mon premier podium - je confirme et il l'annonce alors que je grimpe sur la 3ème marche.
Je termine donc 3ème sur 59 de ma catégorie et 32ème au scratch sur 293. Cette course présentait la particularité d'avoir plus de femmes (296) à l'arrivée que d'hommes.
Linda, avec peu d'entraînement, terminera tranquillement et sera 4ème de sa catégorie.
Un grand bravo aux organisateurs et particulièrement à l'ami "Lulu" Jaquier pour nous avoir permis de vivre une très belle course !
Suite des opérations : repos, puis, fin juillet, début du plan d'entraînement pour le marathon de Poznan...
Cadeau souvenir : un linge (serviette)
Presse
La Région Nord Vaudois (web) du 08.07.2014
Nordic Mag (web) du 07.07.2014
Nordic Mag (web) du 04.07.2014
24 heures du 04.07.2014