5ème course de la Tour de Sauvabelin
Lieu | Sauvabelin | Parcours/détail | Heure de Départ | 31.05.2012 19:23:58 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Catégorie | Course | Infos course | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Distance | 4.87 kilomètres | Dénivelé + | 100.4 mètres | Dénivelé - | -69.2 mètres | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Durée Totale | 00:24:04 | Activité | 00:23:59 | Pause | 00:00:05 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Allure Moy. | 00:04:56 min/km | Allure Max. | 00:03:45 min/km | Allure Min. | 00:28:28 min/km | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Météo | 22 °C | FC Moy. | 161 BPM | FC Max. | 173 BPM | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Equipement | Garmin - Forerunner 610 (1742km)Nike - Structure Triax+ 14 FA11 (140km) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Résultats | M40 : 6ème/20 | Overall H : 27ème/92 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
%class: 30% - %tps : +14% | %class: 29% - %tps : +23% | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notes | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Intermédiaires |
|
3ème participation à cette course particulière pour moi d'une part par son format (contre-la-montre), l'originalité de son arrivée (au sommet de la tour) et sa proximité (j'habite en lisière du bois). En 2011, j'avais dû déclarer forfait en raison d'une déchirure de ligament et m'étais improvisé photographe de course (Non CR de la course de la Tour de Sauvabelin (19 mai 2011) ). Cette année, j'espère améliorer mon résultat et me suis entraîné spécifiquement sur le parcours et la tour. J'ai aussi trouvé un cheminement entre mon bureau et mon domicile qui totalise plus de 500 marches que je monte en courant chaque soir en rentrant du travail.
C'est donc en 5 minutes à pied que nous nous rendons sur l'aire de départ, sous la cantine de Sauvabelin. Étant membres du Spiridon, l'inscription nous est offerte lorsque nous allons retirer nos dossards. Il nous faudra les rendre après la course pour pouvoir participer au tirage au sort - mais grâce à la proximité, j'aurais le temps de le scanner à la maison avant la remise des prix.
Nous rencontrons plusieurs autres coureurs, dont Max, Jacky, ainsi que mon "rival" Serge, qui compte bien prendre sa revanche sur la course de Pully. Le terrain mouvementé du parcours lui convient bien.
Le départ de Linda est prévu à 19h04, le mien à 19h22. En effet, en raison de l'étroitesse des chemins et de la capacité d'accueil limité de la tour, la course se déroule sous la forme d'un contre-la-montre. Les concurrents s'élancent donc sur le parcours vallonné de 5km à raison d'un départ toutes les 20 secondes. L'ordre des départs est programmé selon les catégories, puis par ordre alphabétique au sein d'une catégorie. Je serai donc dans les premiers partants chez les Vétérans 1 H.
Linda part s'échauffer de suite. Pour ma part, je retrouve deux collègues du Footing, Antonio et Sébastien qui désirent reconnaître le parcours. Nous partons donc pour un échauffement qui, grande première, sera aussi long que la course elle-même. Il est vrai que plus une course est rapide, plus l'échauffement doit être long. Alors qu'en mode jogging nous parcourons le tracé, d'autres coureurs se joignent à nous. C'est un petit peloton qui trottine dans le bois, assistant à la mise en place des nombreux commissaires de piste qui préparent le balisage. Je donne quelques repères à Sébastien sur les difficultés et opportunités de la course, j'espère que cela lui aura servi.
Alors que nous arrivons au bas de la tour, l'heure avance et je me dépêche pour aller assister au départ de Linda, et fais en passant mes petites accélérations traditionnelles. Commence ensuite un long moment d'attente à égrener les numéros de dossards jusqu'à que ce soit au tour du mien. Le moment où l'on se trouve seul devant le chronomètre géant qui décompte les secondes restantes est assez flippant. Le speaker, m'annonce comme responsable du cross de Vidy qui aura lieu le 11 janvier, je le corrige - c'est le 19 - et me reconcentre.
Bip, bip, bip, bip, biiiiiiiip ! Et c'est parti.
Le départ est une forte descente qui plonge dans le bois, pas question de démarrer tranquillement. Je laisse rouler sans forcer. Au bas de la pente, virage à 90° sur la gauche et c'est un faux-plat montant qui me ramène dans un rythme de course normal. Virage à droite est nous quittons l'asphalte pour un chemin forestier. Nouveau virage serré à gauche et c'est parti pour une partie technique entre les arbres où il faut éviter les racines.
Le coureur parti 20 secondes après moi m'a déjà rejoint. Je m'y attendais, car c'est le vainqueur 2011 dans ma catégorie. Je profite de suivre sa trajectoire, m'évitant de décider à chaque racine si je dois prendre à gauche, à droite ou par dessus. Il va à une vitesse incroyable, j'ai l'impression de faire du jogging.
Nous tournons ensuite à droite pour nous lancer dans une nouvelle descente bien raide, sur un terrain très inégal, pavé de gros cailloux. Tout ce que je n'aime pas, mais je me suis bien préparé et je me lance sans peur - ça passe sans devoir trop retenir.
Alors que le premier km est franchi, j'ai en ligne de mire le coureur parti 40 secondes avant moi. Je le dépasse facilement alors que nous atteignons le point le plus bas de cette première partie de course. Les premières difficultés commencent avec un petit raidillon pavé de cailloux protubérants. Je passe en mode technique et faisant attention de ne pas forcer.
Je longe une falaise de molasse et avale un second coureur parti avant moi. J'arrive face au véritable "mur" qui nous ramène sur la route et raccourcis mes pas, monte les genoux. C'est dur, mais j'arrive enfin sur la route et retrouve l'asphalte. Il faut relancer et ça monte encore - exercice de volonté.
J'ai en point de mire une coureuse en noir que je dépasse en passant sur la route. Alors que le parcours devient roulant, il faut le quitter par un virage serré à gauche et retourner sur un chemin forestier. C'est un faux-plat descendant et il faut remettre la pression. Virage à droite et nouvelle petite descente technique sur des cailloux. 2ème km.
Je retrouve l'asphalte dans la forêt pour un long tronçon en faux-plat légèrement montant qui doit me ramener vers le départ. Du coin de l'oeil je vois une silhouette noire derrière moi. Je pense que c'est la fille que j'ai dépassé qui aurait retrouvé des forces, mais il n'en est rien, c'est Stéphane, participant au Trophée, parti 1'20" après moi et qui est déjà là. Je me tasse sur la droite pour le laisser passer. J'ai à nouveau l'impression de faire du jogging. Il remportera la course dans ma catégorie.
Alors que nous allons rejoindre la zone de départ, j'ai en point de mire une coureuse. Je me motive à la ratrapper et ne sens pas passer le petit raidillon qui précède le passage devant la cantine. Je dépasse la coureuse alors que nous traversons la route, sécurisée par deux commissaires. C'est la mi-course.
Nous longeons le parking de Sauvabelin puis un début de descente nous amène à un virage à droite très serré et délicat, vu qu'il est pris à pleine vitesse. 50 mètres de plat, et c'est une nouvelle descente à pic dans laquelle je récupère un peu, tout en laissant les jambes rouler. Je passe le panneau des 3km. Une longue courbe à droite termine la descente, suivie par un faux-plat montant que je franchis grâce à l'élan pour atteindre un virage à gauche où l'on retrouve de la descente, à côté de la piscine de Sauvabelin (où le départ était donné lors des deux premières éditions).
Je suis au point le plus bas de cette deuxième partie de course, la partie la plus dure va débuter, car il faudra remonter tout ce que je viens de descendre. Au bas de la montée, je commence à sentir la fatigue. J'ai 3 coureurs en point de mire. J'attaque cette montée en ralentissant un peu. Plutôt que de me motiver, de voir ces coureurs peiner devant moi me donne une impression de découragement, d'autant plus que, perspective aidant, je n'ai pas l'impression d'aller plus vite qu'eux. Je m'accroche, tiens quand même mon rythme et les dépasse un par un avant d'arriver au sommet. Mais qu'est-ce que ce tronçon était dur !
Un virage à droite nous amène sur un faux-plat montant où il faut un peu relancer, mais pas trop, car il se termine par une petite montée 150 mètres plus loin. Cette avant-dernière difficulté franchie, il faut vraiment relancer, car c'est pratiquement du plat jusqu'à l'arrivée.
Au passage des 4 km, nous frôlons la tour, mais il y encore une boucle à faire pour l'atteindre. Je suis en rythme de croisière et encouragé au passage par Linda qui a déjà terminé sa course. Un virage à gauche, nous tournons autour de la tour, et repartons vers l'étang. J'ai décidé de courir comme si l'arrivée était au pied de la tour plutôt qu'au sommet, je me mets donc en mode de fin de course. J'ai un coureur en point de mire et le dépasse en profitant d'un mini-raccourci qui permet de couper 3 mètres du virage en épingle ramenant vers la tour. Mais je vois aussi que j'ai derrière moi un coureur lancé à pleine vitesse.
Il est parti 2'40" après moi et me dépassera 200 mètres avant le pied de la tour. J'attaque le virage à droite et la petite montée qui amène sur le promontoire ou est située la tour. J'en profite pour dépasser un dernier concurrent, l'astrologue, qui marche.
Au pied de la tour, je presse sur le bouton "lap" de ma Garmin pour pouvoir mesurer mon temps d'ascension.
Comme entraîné, je monte les marches deux par deux à l'intérieur en marchant et en tirant sur la corde avec mes bras. Le concurrent qui m'a rattrapé juste avant la tour court les marches une à une, et je le rattrape ! Me voyant sur ses talons, il essaie d'accélérer la cadence, mais ne réussit qu'à s'épuiser et se met à marcher. Je conserve mon rythme et il n'arrivera au sommet de la tour qu'avec 5 marches d'avance.
Épuisé, mais heureux d'être arrivé, je souffle quelques secondes. Je salue Laurent de Softtiming qui m'annonce mon temps de 24'00", soit 17 secondes de mieux qu'en 2010. Après mes déboires de début d'année, la forme revient, avec des meilleurs temps améliorés sur les deux dernières courses. Si j'ai bien compté, j'ai été dépassé trois fois et ai ratrappé 9 coureurs, le bilan est positif.
La montée de la tour a été effectuée en 1'03". C'est égal au temps moyen que j'avais mis lors de l'entraînement où j'avais monté 7 fois la tour (mais en partant "reposé"). Lors du dernier entraînement j'avais mis 55" en courant les marches une par une et 56" en les marchant deux par deux (mais aussi en partant "reposé").
Je débriefe un instant la course avec les coureurs qui récupèrent au sommet, puis je redescends chez moi en courant et en buvant la bouteille d'eau remise au bas de la tour. J'y retrouve Linda qui finit de se doucher. Je fais de même et nous remontons à la cantine pour le repas (c'est le cadeau souvenir) et la remise des prix. En arrivant, nous nous rendons compte qu'il y a un tirage au sort, mais nous avons oubliés les dossards à la maison. Je vais donc faire une troisième fois le trajet maison-cantine pour aller les chercher et finalement ne rien gagner.
Pendant que nous mangeons avec les coureurs du Footing et Serge, les classements sont apparus sur le site de Softtiming. Linda est 4ème, la plus mauvaise place. Je suis pour ma part 7ème, classement qui sera corrigé par le suite en 6ème. En effet, le coureur que j'ai talonné à la montée de la tour s'était inscrit chez les vétérans, alors qu'il n'a "que" 37 ans. Cela ne l'a pas empêché d'aller chercher le prix (qu'il ne méritait pas) pour la deuxième place de la catégorie vétérans.
Serge finit 7 secondes derrière moi... le prochain duel sera terrible. Ça s'est moins bien passé pour Max qui, je l'apprendrai plus tard, a dû abandonner à cause de son mollet blessé. Sébastien a obtenu la 2ème place de sa catégorie (et au scratch), à juste 10 secondes du premier - peut-être que ma reconnaissance commentée a un peu contribué à cette excellente performance.
Cadeau souvenir: un repas sous la cantine de Sauvabelin (pâtes sauce tomate ou carbonara)
Presse
24 heures du 30.05.2012
Site Web Lausanne du 30.05.2012
24 heures du 02.06.2012