Première participation à cette course classique qui tient son nom de son fondateur Jean Dingler, pianiste renommé, mais aussi coureur, qui avait à l'époque (1973) décidé de faire bouger ses concitoyens. C'est la course la plus éloignée du centre de Lausanne, mais la commune de Savigny jouxte celle de Lausanne. Petit quiz : quelle sont les deux courses du trophée lausannois qui se déroulent dans des communes n'ayant pas de limite avec celle de Lausanne ? Réponse au bas de l'article.
Arrivés à Savigny, nous allons chercher nos dossards dans l'opulente salle communale. De gros nuages noirs menaçants s'ammoncellent et nous retournons à la voiture pour nous décontracter avant la course. Bien nous en prend, car un violent orage éclate, des trombes d'eau s'abattent sur le toit de l'auto et on ne voit plus rien à deux mètres.
Heureusement, l'orage se calme aussi vite qu'il s'est déclaré et nous pouvons aller nous échauffer. Nous avons déjà reconnu le parcours une fois avec Linda, mais en suivant le plan publié sur le site de la course, nous nous sommes retrouvé sur un chemin très boueux que nous n'osons imaginer après le passage de 200 coureurs et un orage.
La course débute par une courte montée puis une descente et plusieurs kilomètres plus ou moins plats entre champs et fermes. Au milieu de ce tronçon, ma douleur au genou se déclenche et je marche quelques pas en attendant qu'elle s'en aille. Ce n'est pas de très bonne augure pour la suite, d'habitude mon genou me fait souffrir après 30'.
Nous entrons ensuite en forêt pour une longue, longue montée. Je me fais dépasser par le concurrent qui est juste derrière moi au classement du trophée, mais le redépasse au ravitaillement, car je ne m'y arrête pas. Il va me rattrapper par la suite et mes jambes ne me permettent pas de m'accrocher dans cette montée.
Finalement, il s'avère que le plan utilisé pour la reconnaissance était faux, et au lieu de passer par le chamin boueux, nous continuons sur l'asphalte. Comme je suis maintenant sur un tronçon non reconnu, je m'attends à chaque virage à voir le début de la descente arriver, mais non, peut-être au prochain virage....
Le parcours finit par arrêter de monter, à mon grand soulagement, mais se poursuit par encore un bon kilomètre de plat et faux-plat sur lesquels il faut relancer et ce n'est pas facile. La descente tant attendue arrive finalement, mais contrairement à ce que j'avais prévu, je n'ai plus l'énergie pour foncer vers l'arrivée. J'assure le service minimum pour ne pas être dépassé.
Arrivé à Savigny, je constate que l'arrivée n'est pas au même endroit que le départ et il faut encore parcourir 200 mètres à plat pour l'atteindre, ce qui est éprouvant après deux km de descente.
Je finis 25ème de ma catégorie et bien que le concurrent qui me talonne au classement général m'ait battu, je conserve de justesse (pour un point ) ma 3ème place.
Nous décidons de ne pas rester pour la remise des prix, qui est prévue dans une bonne heure et de rentrer chez nous. Hélas, arrivant à la maison, nous nous rendons compte que nous avons oubliés nos vestes au vestiaire de Savigny. Nous repartons donc, en nous disant que finalement nous allons quand même être à la remise des prix. A Savigny, nous arrivons en pleine pasta party et nous ne sommes pas "dans le beat". Nous récupérons nos vestes et rentrons définitivement.
Cadeau souvenir : -
Presse
24 heures du 8.06.2009