3ème cross des deux Ponts (Carrouge VD)
Troisième participation à cette course qui en est à sa 3ème édition - c'est pour le moment un sans-faute ;-)
Comme en 2009, c'est en famille que nous nous rendons à Carrouge pour sa maintenant traditionnelle course du 1er août, fête nationale suisse et jour férié. Nous avons convenu de retrouver chez eux nos amis qui résident à Carrouge vers 17h30, sachant qu'il faudrait être au départ de l'épreuve de walking pour 18h00. Ce n'est que vers 17h40 que tout le monde est prêt et qu'avec deux voitures nous nous rendons vers le départ, à 2 km du domicile de nos amis.
Pour la 3ème fois, le départ de la course a été modifié. En 2009 et 2010, nous débutions le cross aux abords de la Grande Salle. Cette année, contrairement à ce qui est indiqué sur le flyer,
c'est de la nouvelle place "Centre du village" aménagée à côté du bâtiment communal ,à 200 mètres de la Grande Salle, que nous partirons.
Sur place, nous rencontrons Max et Nathalie, qui avaient annoncé leur intention de participer au cross, mais aussi, surprise, plusieurs coureurs du Footing et du Trophée : Induja, Corinne,
Dominique, Bernard et Jean-Pierre.
Je vais chercher mon dossard, grâce à l'inscription par internet, possible depuis cette année, j'ai un petit numéro. Max a été plus rapide que moi et obtenu le No3. On voit que le dossard a déjà été utilisé - et le sera encore, car il nous faudra le rendre après la course.
Alors que notre amie Jocelyne a juste le temps d'arriver pour démarrer à 18h l'épreuve de walking avec Nathalie, nous nous préparons tranquillement pour le cross agendé à 18h40.
Vers 18h15, nous allons nous échauffer avec Max et reconnaître le nouveau parcours. Essentiellement, nous allons emprunter un chemin parallèle à celui de 2010 et rejoindre la boucle du cross 200
mètres plus loin que l'année passée. Globalement, cela ne devrait pas changer grand'chose, mais la configuration de la zone n'est pas claire, d'autant plus que les courses des enfants semblent
aboutir d'une direction qui est à l'opposé de celle du départ. Faudra-t-il encore faire une boucle autour de l'arrivée, mystère ? En fait nous partirons du côté "Arrivée" de la banderole et
arriverons du côté "Départ"...
Nous allons jusqu'au milieu de la longue montée qui marque le début de la course, et je me souviens que j'avais souffert en 2010 de l'avoir abordée trop rapidement. De la revoir dans toute sa longueur avant la course me confirme qu'il faudra y aller tranquillement. Au retour de l'échauffement, nous (dossards 3 et 4) croiserons les deux coureurs avec les dossards 1 et 2.
Après un mois de juillet très froid pour la saison, nous renouons avec les températures estivales (27°). Je m'efforce donc de bien m'hydrater durant les heures précédant la course.
En plus de Linda, Robin s'est inscrit à la grande course, ce sera la première fois que nous aurons l'occasion de nous confronter dans la même compétition. Il était un peu stressé en début d'après-midi, preuve que cela lui tenait à coeur. Il essayait d'estimer son temps par rapport à sa seule référence qui est sur 4km à plat - je lui ai expliqué qu'il s'agissait d'un cross avec du dénivelé, qu'il ne devait pas s'attendre à faire la même moyenne.
On voit sur l'affichette ci-dessous un rectangle autour de la date - en le décollant, il s'avère que la version originale indiquait erronément "Dimanche 1er août 2011" - l'organisation a dû s'en rendre compte trop tard et "patcher" toutes les affichettes. Ceci explique aussi pourquoi le flyer ci-dessus de donne pas le jour de la semaine - il pourra être réutilisé les années suivantes, pour autant que les heures de départ ne changent pas.
Alors que nous nous mettons en place pour le départ, la course des juniors n'est pas encore terminée et nous devons nous tasser pour les laisser passer. A 18h40, heure officielle du départ, un problème imprévu survient : J. Goël, l'organisateur de la course, est aussi un coureur et ne peut pas en même temps donner le départ et s'élancer ! Il faudra qu'une personne de l'assistance se dévoue pour jouer le rôle du starter. Comme en 2010 (c'était Max), un coureur est aller se soulager, et il faut l'attendre. Pire, à ma grande consternation, un autre coureur dit que puisque la course est retardée, il va aussi en profiter, la retardant encore plus. C'est finalement avec 10 minutes de retard que la course est lancée.
Elle débute par la traversée de la grand'rue, puis un passage dans une cour entre deux maisons, puis une espèce de talus terreux et caillouteux, faisant apparemment partie du chantier en cours pour une des deux maisons. Après une courte descente, nous traversons une seconde route et nous préparons à attaquer la première montée. Il y a environ une quinzaine de coureurs devant moi, dont un groupe de tête avec une dizaine de concurrents, et le reste groupé juste devant.
Au milieu de la montée, je suis surpris d'être dépassé par Robin, qui semble en forme. Il rejoint le petit groupe devant moi et en prend la tête. Fort de l'expérience de 2010, je me suis ménagé sur cette montée et finis de la gravir encore frais. Nous quittons alors la route pour traverser à plat un champ puis amorcer la descente sur la Bressonne par un chemin forestier. Ayant fixé mes chevilles, je me force à ignorer la peur de me blesser et à accelérer dans cette descente.
Cela fonctionne, et au bas de la descente, au premier pont, j'ai rejoint les éléments arrière du goupe qui me précédait. Après quelques mètres sur route, la remontée de l'autre côté de la rivière s'effectue à nouveau en forêt, mais sur un chemin plus étroit, avec des zones en escalier. Je vois que Robin a perdu du terrain, et il se trouve à la tête de notre petit groupe, alors que je ferme la marche.
Au sommet de la montée, nous longeons sur 200 mètres la route cantonale et j'en profite pour dépasser Robin, qui souffle très fort. Nous ne sommes qu'à la moitié de la course, et il est cuit, parti trop vite.
Une nouvelle descente à pleine vitesse dans la forêt nous amène au second pont. Je m'attends à y trouver le ravitaillement, qui y était relativement mal placé en 2010, car on ne le voyait qu'au dernier moment. Il n'est pas là. Je me dis qu'il sera au milieu de la remontée, comme en 2009. Non plus.
J'attaque donc la grosse difficulté de ce cross qui est la remontée qui va de la rivière à la colline qui surplombe Carrouge. Avec l'entraînement de montagne effectué ces derniers mois, je trouve vite le bon rythme et dépasse deux concurrents. Sur la dernière partie qui est la plus raide j'en dépasse deux autres concurrents qui marchaient. Je me force à toujours courir et contrairement aux deux éditions précédentes, je ne marcherai pas à celle-ci.
A la fin de la montée, je suis quand même dans le rouge et essoufflé, et la relance est pénible. C'est la que se trouve finalement le ravitailement. Je me dis que j'aurais peut-être dû marcher, et que les deux coureurs que j'ai dépassés vont facilement me reprendre. Il n'en sera rien, je ne les verrai plus jusqu'à l'arrivée.
Nous retrouvons la route et entamons une section faite de deux longues lignes droites plus ou moins plates, entrecoupées de deux petites montées, pour arriver au sommet de la colline. J'ai deux coureurs en point de mire, mais la distance qui nous sépare restera constante.
Nous redescendons ensuite vers Carrouge, à nouveau par deux longues droites, entrecoupées de descentes, mais à travers champs. Avec la fatigue, je redeviens prudent, car la hauteur de l'herbe permet mal d'anticiper les inégalités du terrain. Je vois que les deux coureurs devant moi en ont rejoint un troisième qui semble perdre du terrain. J'estime son avance à 20 secondes. J'hésite à aller le chercher, car nous ne sommes plus qu'à un kilomètre de la zone d'arrivée, mais comme je ne sais pas exactement comment la course se terminera, je préfère assurer. Le concurrent derrière moi est aussi à une trentaine de secondes, cela devrait le faire.
Finalement, l'arrivée sera simplement le chemin inverse du départ. Tanguy, qui ne courrait pas, a été chargé des photos, mais sera un peu surpris de mon arrivée. On voit au milieu le photographe officiel en train de me poser, il devrait donc y avoir la même photo, mais de face...
Je termine en 31'51", ce qui est 15" de mieux qu'en 2010, les parcours sont un peu différents, mais équivalents. Je me classe 10ème homme (9ème en 2010), mais il y avait plus de coureurs cette année. Je ne suis qu'à moins de 30" du 6ème, j'aurais peut-être pu forcer un peu et gagner une ou deux places...
Robin finira 21ème en 35'35", un bon résultat, si l'on considère qu'il n'avait aucun entraînement !
Linda finira en 37'05".
Après la course, nous attendons la remise des prix, annoncée pour 20h, elle aura finalement lieu à 20h30.
Nous aurions eu largement le temps d'aller nous changer... La cérémonie était animée par J. Goël, que l'on voit sur la photo et les prix remis par la 1ère femme, que l'on voit au milieu, et qui devra se remettre son propre prix !
Nathalie finira première du walking, avec une belle avance ! Linda finit 2ème femme du cross.
Comme l'heure est bien avancée, nous décidons de manger sur place. Les saucisses étaient offertes, et le photographe (qui est aussi un municipal) nous offrira une bouteille de vin. J'a oublié de le dire - la course était gratuite. Un grand merci à la commune de Carrouge pour sa générosité !
Les résultats sont affichés alors que nous partons nous changer. J'en prends une photo au passage. Une bénévole me dit que ce n'est pas nécessaire, ils seront sur Internet. J'ai bien fait ne pas l'écouter - une semaine après, alors que je rédige ce CR, ils n'étaient toujours pas en ligne.
Nous reviendrons changés pour participer aux feux du 1er août. Alors que nous rentrerons peu avant minuit, certains coureurs étaient encore attablés sur la place du départ, à refaire le monde.
Prochain objectif : Sierre-Zinal, dans deux semaines !
Cadeau souvenir : une saucisse grillée (en fait offerte à toutes les personnes présentes)
Presse
24 heures du xx.yy.2011