31ème Cross de Chavannes - TL02
Lieu | Chavannes | Parcours/détail | Heure de Départ | 23.03.2013 15:44:46 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Catégorie | Course | Infos course | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Distance | 5.89 kilomètres | Dénivelé + | 81.3 mètres | Dénivelé - | -60.8 mètres | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Durée Totale | 00:28:18 | Activité | 00:28:17 | Pause | 00:00:01 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Allure Moy. | 00:04:48 min/km | Allure Max. | 00:03:42 min/km | Allure Min. | 00:09:23 min/km | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Météo | 8 °C | FC Moy. | 161 BPM | FC Max. | 170 BPM | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Equipement | Garmin - Forerunner 610 (1286km)Asics - T305N-GelDSTrainer 18 (107km) Aptonia - S300 (173km) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Résultats | M40 : 22ème/40 | Overall H : 50ème/126 | TL : 23ème/39 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
%class: 55% - %tps : +23% | %class: 40% - %tps : +24% | %class: 59% | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notes | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Intermédiaires |
|
Ma 5ème participation au Cross de Chavannes, organisé par les Amis de la Nature
Sur mon plan d'entraînement Marathon, ma coach Teresa a écrit "Chavannes - Ne pas tirer !". En effet, la course test était à Kerzers le week-end passé, et le marathon de Milan est dans deux semaines. Et le lendemain matin, le plan prévoit la plus longue sortie, celle deux heures. C'est donc sans ambition et en mode "entraînement" que je me présente à cette course.
Le temps est gris, humide et froid alors que nous nous rendons à Chavannes en début d'après-midi. Petite surprise, le collège où nous nous garions les années précédentes est en réfection, et il nous faudra aller stationner quelques centaines de mètres plus loin. Il y a plein de têtes connues et il nous faudra une bonne demi-heure pour atteindre la zone de la course et toucher nos dossards. Exceptionnellement, je n'ai ni photo ni scan de mon dossard, qui a été repris après la course.
Comme les filles courent une heure avant les hommes, j'ai presque deux heures à attendre avant ma compétition. Je vais l'occuper en allant encourager les filles aux côtés de Raymond Corbaz.
Je pars ensuite m'échauffer, l'idée étant de faire un échauffement long, qui consistera à parcourir deux fois la boucle de la course, soit 4 km. Je profite des deux passages pour essayer d'améliorer ma technique sur la dernière descente, où des canalisations en béton coupent le parcours - je les franchis en sautant par dessus, plutôt que de prendre appui sur elles. Espérons que cela fonctionne aussi à pleine vitesse.
L'heure avance et je vais me placer dans le peloton de départ. Malgré le temps frais, je n'ai mis qu'un T-Shirt, car je sais qu'il fera chaud dès la course partie. Le clap nous libère à 15h45, et je laisse le gros des coureurs partir devant moi.
Cette course est la plus courte du Trophée (6 km), et donc la plus rapide - mais pour moi, en mode marathon, la vitesse n'est pas une option.
J'amorce tranquillement le premier tronçon sur bitume, en montée, pour arriver chaud au sommet. Une courte descente suivie d'un virage à gauche et nous quittons l'asphalte pour nous retrouver dans un champ, sur un petit chemin mal dessiné. Je fais bien attention à ne pas me tordre la cheville, que j'ai protégée en prévision.
Le petit chemin se termine abruptement au bas d'un talus, qu'il faut escalader dans l'herbe. Heureusement, il ne fait que quelques mètres et nous virons à gauche pour continuer à plat, perpendiculairement à la pente. Mais ce répit n'est que de courte durée, car nous virons à droite et il faut reprendre la pente de face pour la fameuse montée du cimetière. Une chaise y a même été posée, peut-être pour permettre aux coureurs fatigués de reprendre des forces...
Je passe en mode technique et me prépare à dépasser le concurrent moins rapide devant moi, mais je me souviens que je ne dois pas tirer, alors je me range docilement derrière lui pour toute la montée.
Après un dernier becquet qui ressemble plus à de l'escalade qu'à du cross, nous nous retrouvons pour quelques mètres sur du bitume où il faut relancer. Nous retournons ensuite en forêt, sur un tronçon couvert de copeaux et en descente, qui permet de récupérer un peu. Mais la terre revient vite et la descente s'accentue, il faut aller vite, mais prudemment car c'est étroit et il y a de grosses racines.
Après cette descente vertigineuse, nous nous retrouvons sur un chemin plus large où il faut tenir sa droite, car la tête de la course se trouve déjà sur le chemin du retour. Nous quittons le chemin large pour un sentier plus étroit qui fait une boucle et nous permet de rejoindre le chemin large dans l'autre sens. Il est barré par une grande flaque d'eau que les organisateurs ont essayé de combler avec de la sciure, mais ce n'est pas très efficace.
Je tiens à nouveau ma droite pour éviter une collision avec les coureurs plus attardés qui sont encore à l'aller. Une dernière montée et nous attaquons la dernière descente technique. Je teste les sauts par dessus les canalisations en béton, et ça ne marche pas trop mal. Au bas de la pente, nous longeons à plat les méandres de la Mèbre avant de rejoindre l'arrivée et de boucler le premier tour.
J'ai juste derrière moi Kevin, un jeune coureur qui était au Footing il y a deux ans. Il me suit comme mon ombre.
Bien que je n'ai pas augmenté le rythme, je commence à dépasser des coureurs qui sont sont partis trop vite. La montée du cimetière se passe sans problème, je ne vais pas très vite, mais garde mon rythme. La relance est dure après, mais c'est pareil pour tout le monde. Mes pulses ont pris l'ascenseur, mais c'est presque inévitable après une telle grimpette.
A la descente, j'entends Raymond dire à Kevin : "Suis Alain!". Il va donc me coller le train jusqu'à ce que je lui dise de partir.
Le troisième tour débute, Kevin se met à ma hauteur, mais ne me dépasse pas. Je garde mon rythme, décontracté, sans tirer et nous dépassons trois concurrents à la montée. Au passage dans le champ, je me remets devant. A la montée du cimetière, je dépasse deux coureurs, c'est la première fois en 5 participations que je ne marche pas à la dernière montée. Avec Kevin, nous dépassons encore deux coureurs à la relance.
Alors que nous rejoignons le chemin large, je dis à Kevin d'y aller pour le finish, il reste 750 mètres. C'est une fusée qui décolle, et après quelques secondes je ne le vois plus !
Dans la dernière descente, j'entends une foulée qui se rapproche de plus en plus. Arrivé au plat, elle est juste derrière moi. Je veux bien y aller tranquille, mais j'ai quand même ma fierté . J'accélère. Les pas sont toujours derrière moi. J'accélère encore, les pas s'éloignent. Bon j'ai quand même un peu tiré, mais seulement sur les 300 derniers mètres . Je vois sur la photo ci-dessous que je lui ai pris une dizaine de mètres.
Je termine la course en 28'18", et suis étonné de n'être qu'à 20 secondes de mon meilleur temps sans avoir tiré - la forme est là ! Je suis par contre un peu déçu de ma place, 22ème sur 40, ce qui me place en deuxième moitié du classement. En 2012, avec deux minutes de plus, j'avais fini 24ème sur 45. C'est que le plateau était relevé cette année ! Avec ce résultat, et n'ayant pas participé à la première course pour cause d'organisation, je suis dans les bas fonds du classement du Trophée, 23ème sur 39.
Linda qui, comme moi, s'est ménagée, est toute surprise d'apprendre qu'elle se trouve sur le podium. C'est aussi un bon signe pour sa préparation de marathon.
Mon tendon d'Achille ne s'est pas manifesté durant la course, à part un peu lors de la dernière montée du cimtière. Par contre il se rappellera cruellement à mon souvenir le lendemain, avec des forts élancements me forçant à interrompre mon entraînement de 2h après 1h30 .J'étais un peu démoralisé sur le coup, mais les élancements ne sont pas revenus lors des sorties suivantes, alors je touche du bois .
La prochaine course sera la "vraie", avec le marathon de Milan, pour lequel nous nous préparons depuis trois mois avec 5 sorties par semaine. A suivre donc dans la prochaine entrée de ce blog....
Cadeau souvenir : Deux bandes de sécurité réfléchissantes