18ème course à travers Romanel - TL07
Lieu | Lausanne | Parcours/détail | Heure de Départ | 08.06.2012 19:59:47 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Catégorie | Course | Infos course | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Distance | 10.43 kilomètres | Dénivelé + | 71.0 mètres | Dénivelé - | -75.1 mètres | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Durée Totale | 00:44:07 | Activité | 00:44:07 | Pause | 00:00:00 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Allure Moy. | 00:04:13 min/km | Allure Max. | 00:03:29 min/km | Allure Min. | 00:05:10 min/km | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Météo | 20 °C | FC Moy. | 162 BPM | FC Max. | 171 BPM | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Equipement | Asics - T110N190-GelDSTrainer 16 (232km)Garmin - Forerunner 610 (1815km) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Résultats | M40 : 13ème/47 | Overall H : 33ème/145 | TL : 8ème/52 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
%class: 28% - %tps : +17% | %class: 23% - %tps : +32% | %class: 15% | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Notes | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Intermédiaires |
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4ème participation à cette course, et cette année avec l'objectif clair de faire oublier ma contre-performance de 2011. En effet lors de CR 17ème course à travers Romanel (17 juin 2011) - TL07 , j'étais sans énergie dès les premiers km et me suis traîné tout au long de la course, pour finir à plus de 1'30" de mon meilleur temps.
Cette course est un peu maudite par le ciel, car lors de mes trois premières participations, il avait plu abondamment durant les courses des enfants, celles des adultes ayant été de justesse épargnées. Pour ne pas faillir à la tradition, il tombe des cordes en ce vendredi matin, mais la météo prévoit un après-midi sec.
Effectivement, alors que vers 18h30 nous partons pour Romanel, la pluie a cessé depuis quelques heures et la température relativement fraîche pour la saison présente des conditions idéales pour courir.
Après être allé chercher mon dossard (toujours aussi grand, mon scanner était presque trop petit), je pars m'échauffer avec Christoph, Marc (du Footing Club) et Laurent (collègue de bureau). Ces deux derniers ne connaissant pas le parcours, notre échauffement sera donc aussi une reconnaissance de la boucle de 3.4 km, que nous effectuerons complètement, excepté un petit raccourci en rejoignant le ch. de la Sauge directement depuis le ch. de la Judée. Sur les deux tronçons qui terminent le parcours, nous ferons deux accélérations. Pour Laurent, la dernière sera un sprint qui me laissera sur place. A sa surprise, Laurent finira 3ème de sa catégorie et 7ème au scratch - il est en super-forme.
Nous nous plaçons sur la zone de départ. La première ligne est déjà occupée par des walkeurs - heureusement l'organisation les fera reculer - on n'ose imaginer le chaos au départ, d'autant plus que la majorité était équipée de bâtons ! .
A 20h00 piles nous nous élançons. Suite aux bons résultats obtenus à Pully, Sauvabelin et Savigny, je suis motivé à prendre certains risques et pars plus rapidement que d'habitude.
La course débute par un faux-plat montant avec un virage à droite qui nous fait passer derrière le centre de Prazqueron, en cours de réfection (et donc pas de vestiaires - il faudra aller au centre sportif des Marais pour se doucher). Comme à Savigny, je dépasse Yvan (en rouge à gauche sur la photo) , un bon coureur du Footing - j'en reparlerai plus loin.
Le faux-plat montant devient plat et nous quittons la zone bâtie de Romanel. Un virage à gauche serré nous amène sur la montée du ch. du Mont-Blanc, la seule difficulté de cette course. Je raccourcis la foulée, lève les genoux et passe sans encombre. Christoph, qui était à mes côtés jusqu'ici, relance plus fort que moi au plat qui suit et commence à me distancer.
Débute ensuite la longue descente du ch. de la Sauge, au milieu de laquelle se trouve une section moins pentue. Bien que seulement dans le 2ème km, je lâche les chevaux. Alors que je dépasse un coureur, il me crie "On ne salue plus les copains ?". C'était Serge, que je n'avais pas vu avant la course - désolé - je le salue et reprends ma course. Ce 2ème km sera effectué en 3'40", un record pour moi en course.
La descente se termine par une "cuvette" comme Christoph l'appelle, c'est-à-dire que la pente remonte sur quelques mètres. Il faut adapter son allure, car après un virage à droite, nous retrouvons un faux-plat légèrement montant, mais qui, comparé à la descente, ressemble à une vraie montée. C'est ici qu'en 2011 j'avais commencé à peiner - mais cette année je me force à ne pas y penser et relance comme si la course venait de partir.
Un virage à droite et nous sommes au pied d'une belle montée. Heureusement nous ne devons en parcourir que le pied, un virage à gauche nous ramenant sur un chemin plat. Je passe en mode "montée" sur les derniers mètres pour attaquer le plat qui suit à bonne allure.
Un dernier faux-plat montant et débouchant d'un virage serré à gauche nous découvrons au dernier moment une dernière descente très raide, mais qui ne dure que quelques foulées. Les années précédentes, une fête était organisée à cet endroit et nous étions encouragés par une foule nombreuse - cette année c'est le désert. Nous traversons une artère principale en montée et retrouvons un secteur plat, où le ravitaillement a été installé. Comme il fait frais, il ne me semble pas indispensable de boire, mais j'ai peur de le regretter, au cas où les nuages s'ouvrent et que la température monte. Je vais donc ravitailler, mais sans ralentir - une gorgée avalée, le reste sur le maillot.
Un virage à droite et débute un dernier faux-plat montant avant l'arrivée. C'est à cet endroit qu'Yvan me redépasse. Je mesure que Christoph, que j'ai toujours en point de mire, est à environ 20 secondes. Le premier tour est bouclé en 14'15".
Pour cette édition, la course de Romanel parraine l'association Swissaid selon le motto "Courir pour l'eau". L'objectif en est de donner un coup de pouce aux familles de paysans des montagnes équatoriennes qui n’ont pas la chance comme nous d’accéder à de l’eau potable.
Au début du second tour, j'ai maintenant la première W40 en point de mire, comme à Savigny. Je la passe à la montée du ch. du Mont-Blanc, mais elle me repasse dès la relance sur le plat qui suit. J'ai décidé de récupérer un peu à la grande descente en n'allant pas à fond et en restant derrière la W40. Je vois au loin qu'Yvan continue sa remontée et a dépassé Christoph.
La descente passée, je n'imagine même pas que je puisse faiblir sur le faux-plat qui suit et, motivé, dépasse la première W40 qui peine à la relance. Je me sens bien et maintiens une allure soutenue jusqu'au ravitaillement. Nous commençons à dépasser des walkeurs, puis des coureurs à qui nous prenons un tour.
J'hésite un instant à faire l'impasse sur le second ravito, mais me dis que c'est la dernière occasion, car il serait inutile de boire au 3ème tour, à 500 mètres de l'arrivée. Comme au premier tour, je ravitaille en ralentissant le moins possible.
Dans le faux-plat qui suit je me sens soudain comme collé sur la route, incapable de relancer. Le doute m'étreint quelques secondes, mais je le chasse de mes pensées et me dis "tu es capable, relance !". C'est ce que je fais. Ce deuxième tour sera le plus lent, effectué en 15'00". Christoph est à 30 secondes devant.
Dans le dernier tour, j'ai maintenant en ligne de mire un M50 qui se retourne de temps en temps et voit que je gagne du terrain. Il se met à accélérer, et je fais de même. Que ce soit dans la montée ou la longue descente, il gardera une quinzaine de mètres d'avance. Au virage du bas de la descente, je jette un coup d'oeil en arrière - il n'y a personne à proximité. Dans le faux-plat qui suit la descente, je passe en mode fin de course, et suis entraîné par le M50. J'accélère, il fait de même, son avance reste constante. J'hésite un instant à jouer placé - nous ne sommes pas dans la même catégorie, et le devancer ne m'apporterait rien. Mais je me souviens qu'en 2011 Yves m'avait dépassé juste avant l'arrivée et je ne dois rien lâcher.
La course poursuite continue donc. A 200 mètres de l'arrivée, le M50 jette un dernier coup d'oeil en arrière et me voit lancer mon sprint. Il fait de même et terminera avec 4 secondes d'avance. Nous nous congratulerons à l'arrivée, il m'a tiré autant que je l'ai poussé ! Le dernier tour a été bouclé en 14'50". Christoph est arrivé 45 secondes avant moi et marque un point de plus.
Je débrieferai aussi la course avec Yvan, qui a terminé deux minutes devant moi - il m'explique qu'il court à allure constante. Je comprends mieux pourquoi je le dépasse en début de course, pour qu'il me dépasse au premier quart et finisse loin devant, mon allure diminuant alors que la fatigue augmente. Une tactique de course à méditer.
Je termine la course en 44'06" et améliore mon meilleur temps sur ce parcours de 30 secondes. Je me retrouve 13è M40 (sur 47), soit le même rang qu'à Savigny. Je suis évidemment très satisfait de ce résultat qui termine une série de 4 compétitions en 14 jours, toutes des succès. Le seul bémol est que mes pulses sont restées bien en dessous de ma FCMax, même dans le sprint final. Est-ce un signe de fatigue, aurais-je pu aller plus vite, où est-ce simplement le fait que je sois en pleine forme ?
Ce bon résultat ci va dans le sens des objectifs que je m'étais fixés pour 2012 ( Bilan 2011) et plus particulièrement d'améliorer la série Pully-Savigny-Romanel où j'avais peiné les années précédentes. Il faut dire qu'avec mes problèmes de début d'année, je me retrouve dans une situation inédite. En 2010 et 2011, j'avais atteint mon pic de forme en avril, aux 20km, puis étais redescendu (et blessé) dans les mois suivants. Cette année, je n'ai pu commencer à charger qu'en avril, et donc un pic de forme plus tardif, dont je profite actuellement.
Au Trophée, comme prévu, je perds deux places pour passer 8ème, en raison de l'arrivée de deux coureurs dans le club des "7 courses". Il s'agit de Christoph et d'un autre coureur qui passe d'emblée en tête de ma catégorie. Je ne suis plus qu'à un point d'Yves et ai 12 points d'avance sur Didier. Néanmoins, cela peut changer à la prochaine course, car en enlevant le prochain moins bon résultat, Didier me reprendra 14 points. Si, comme lors de ces deux dernières courses, je finis deux places devant lui, nous serons ex-aequo après Ecublens. Pour les mêmes raisons, Yves me reprendra 5 points, et il me faudra faire 7 places de mieux que lui pour le dépasser, ce qui semble peu réaliste. Il y a aussi trois coureurs qui peuvent obtenir leur 7 résultats à la prochaine course, dont deux (bien) meilleurs que moi. Je vais donc me retrouver entre la 9ème et la 11ème place après Ecublens.
Avant ça, il y aura les 30 km de la marche romande du gén. Guisan et peut-être les 12 km du nouveau "tour du lac de Joux".
Cadeau souvenir : une lampe de poche
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